Or ça Rosier, que dis tu de la Rose,
Qui a perdu beauté, force et vertu ?
Ce n’est plus rien, ce n’est plus autre chose
Qu’un fin veloux de son poil devestu.
Tu te monstras envers moy trop testu
Quand tu estois en ta force et valeur.
Or maintenant tu n’as plus de chaleur
Pour rendre Rose en son premier merite ;
Mais j’ay bien mieux car, sans peine et douleur,
J’ay conquesté la blanche Marguerite.